Les Amazones du Dahomey : un empire de guerrières.
Petit point historique :
Durant la période du XVII-XIX ème siècle prospère le Dahomey ancien royaume de l’Ouest africain.
Le Dahomey actuellement le Bénin, a connu de nombreuses périodes de guerres sous la protection d’une armée assez spéciale qui était composée uniquement de femmes extrêmement préparées.
Elles se nommaient les Minos plus communément appeler Amazones par les Européens. Des femmes guerrières vaillantes avec des compétences militaires incroyables. Elles s’occupaient de la sécurité du Roi et gardaient le palais durant XVIIe siècle. Leur armée comptait entre 4 000 et 6 000 femmes guerrières.
Au XVIIIe siècle, leur mouvement prit une telle ampleur que les Amazones ont été amener à combattre pour des royaumes étrangers en compagnie de l’armée professionnelle.
Ces Amazones étaient connues pour être deux fois plus fortes que les hommes. Car dès leur plus jeune âge, elles étaient entraînées à se battre corps et âme. Ainsi, leur état d’esprit était de tuer sans se soucier de sa propre vie.
Le processus de sélection des Amazones et leurs interdits :
Tous les 3 ans les hommes du village devaient présenter leurs filles devant un conseil. Suite à ce conseil, des jeunes filles avaient l’honore d’être sélectionnée pour protéger le Roi. Selon leur rang social, elles devenaient officières, sous officières ou soldat.
Les Amazones s’engageaient pour le Roi, c’était une implication presque religieuse pour ce dernier.
D’ailleurs leur statut les conditionnées à ne pas avoir d’enfants, ne pas se marier. Toutefois, elles pouvaient être offertes aux meilleurs guerriers ou pouvaient épouser le Roi.
La fin d’un royaume :
Prétextant vouloir arrêter le cannibalisme, les sacrifices humains, et la polygamie, qui sévissaient dans le Dahomey; la France renforcée par la légion étrangère attaque en 1892 le Royaume. Ce qui signe la fin du mouvement des Minos.
Malgré la surprise des Français de faire face à une armée de femmes, le 26 octobre 1892 fût une des journées les plus meurtrière pour les guerrières. Ainsi, le manque d’armements et d’effectifs a porté préjudice à ces battantes.
On sait que la dernière des Dahomey est morte il y a plus d’une quarantaine d’années en 1979.
Cependant, cette dernière n’a pas emporté avec elle la mémoire de cette brave époque. Les Minos ont laissé une forte empreinte dans l’histoire. De nos jours, on peut retrouver des hommages à leur sonorité dans de multiples ouvrages tels que Cobra verde, black panther et bien d’autres encore.
ENGLISH VERSION
The Amazons of Dahomey : an empire of women warriors
A little historical point :
During the period of the XVII-XIX century prospered the Dahomey ancient kingdom of West Africa.
Dahomey, now Benin, experienced many periods of war under the protection of a rather special army that was composed only of extremely well prepared women.
They were called the Minos, more commonly called Amazons by the Europeans. Valiant warrior women with incredible military skills. They were in charge of the king’s security and guarded the palace during the 17th century. Their army numbered between 4,000 and 6,000 women warriors.
In the eighteenth century, their movement grew to such an extent that the Amazons were brought to fight for foreign kingdoms in the company of the professional army.
These Amazons were known to be twice as strong as men. For from a very young age, they were trained to fight body and soul. Thus, their mindset was to kill without regard for their own lives.
The selection process of the Amazons and their prohibitions:
Every 3 years the men of the village had to present their daughters before a council. Following this council, young girls had the honor of being selected to protect the King. According to their social rank, they became officers, under-officers or soldiers. The Amazons were committed to the King, it was an almost religious involvement for him. Moreover, their status conditioned them not to have children, not to marry. However, they could be offered to the best warriors or could marry the King.
The end of a kingdom:
Under the pretext of wanting to stop cannibalism, human sacrifice, and polygamy, which were rampant in Dahomey, France, reinforced by the Foreign Legion, attacked the Kingdom in 1892. This marked the end of the Minos movement. Despite the surprise of the French to face an army of women, October 26, 1892 was one of the deadliest days for the women warriors. Thus, the lack of weapons and manpower was detrimental to these women fighters. It is known that the last of the Dahomeys died more than forty years ago in 1979. However, she did not take with her the memory of this brave era. The Minos have left a strong imprint on history. Nowadays, one can find tributes to their sound in multiple works such as Cobra verde, black panther and many others.
Article traduit par Maimouna
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Rédactrice « France »